CHORALE I HAVE A DREAM

CONCERT du 2 juin 2024 à 16h00

Eglise Saint-Gilles de Bourg-La-Reine

 

Concert donné au profit de l’association Ensemble pour la Paix pour alimenter son FOND DE SOUTIEN AUX SANS-ABRIS de l’Accueil Périchaux, Paris 15°.

 

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Présentation de la Chorale I HAVE A DEAM

 

La CHORALE I HAVE A DREAM porte le nom du célèbre discours de Martin Luther King en 1963. En adaptant ses mots au contexte actuel, voici ce qu’il aurait pu dire aujourd’hui : “Je rêve qu’un jour sur la terre, les êtres humains pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, tous les pays en conflit se transformeront en oasis de liberté et de justice.”  Nous tous, habitants de notre Planète Bleue, quelles que soient nos origines et nos convictions politiques, religieuses ou philosophiques, il nous faut plus que jamais apprendre à vivre ensemble avec nos différences; apprendre à vivre ensemble dans notre Maison Commune, en bonne harmonie avec la Nature et avec tous les autres êtres humains. La diversité de nos convictions nous oblige à une grande humilité face à la recherche de la vérité. Il est évident qu’aucune personne ou institution, politique ou religieuse, ne peut prétendre détenir à elle-seule la vérité. La fraternité universelle ne sera possible que dans un monde de dialogue, de bienveillance et d'ouverture à la différence.  Dans son document, "Tous frères" §8, le Pape François écrivait : "Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères." Le répertoire de la Chorale souhaite se faire l’échos de cet apprendre à vivre ensemble avec nos différences.

 

La chorale existe depuis 2017 et répète à Bourg-La-Reine. Elle est ouverte aux choristes adultes débutants ou confirmés. Seules exigences : aimer chanter et partager les mêmes valeurs. La chorale recrute toujours de nouveaux choristes.

 

NB: Voici ce que Martin Luther King disait précisément dans son discours: “Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Georgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l'État du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.” 

 

 

 

 Remerciements

 

La Chorale I HAVE A DREAM remercie la Ville de Bourg-La-Reine, l’Association INITIATIVES de Bourg-La-Reine et les paroisses de Saint-Gilles de Bourg-La-Reine et de Saint-Antoine de Padoue de Paris pour leur aide précieuse et leur accueil.

 

 

 

Programme du concert

 

I have a dream. Olivier Glaize. “J’ai un rêve… ”. Tout un programme quand on pense au discours de Martin Luther King!

 

Prière pour la Paix de François d’Assise. Musique sacrée russe anonyme du XIX°. Adaptation, O. Glaize. “Ô Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix. Là où est la haine, que nous mettions l’amour... Là où est la discorde, que nous mettions l’entente... Là où il y a la tristesse, que nous mettions la joie.”

 

Hymne des Fraternisés. Philippe Rombi. Extrait du film “Joyeux Noël” sur les fraternisations durant la guerre 14-18. Noël 1914 : sans aucune concertation, à plusieurs endroits du front, les gradés des deux camps ayant quitté le champs de bataille pour fêter noël en famille, des soldats alliés et allemands vont cesser de se battre durant quelques jours et vont profiter de cette accalmie pour, avec prudence, fraterniser : on y verra des soldats enterrer leurs morts, chanter noël, partager des vivres, et même jouer au foot. Bref moment de fraternisation qui fut sévèrement sanctionné par les gradés à leur retour. “J’entends les oiseaux des montagnes, le son des rivières chantantes, une chanson que j'ai souvent entendue, elle s'infiltre tout en moi maintenant, d'une manière si claire et si forte. Mais je reste là où je suis : je rêve de rentrer chez moi. Je me sens si seul, je rêve de rentrer chez moi.”

 

Nga i wie. Chant Maori (Nouvelle Zélande) d’Hirini Melbourne. Chant traditionnel qui fut utilisé par les habitants de Nouvelle Zélande pour protester contre les essais nucléaires français à Muroroa en Polynésie française. “Vous tous, soyez unis comme l'océan Pacifique est un : Tenez bon. Levez-vous ! Soyez forts.”

 

La tendresse. Texte de Noël Roux et musique d’Hubert Giraud. “On peut vivre sans richesses, presque sans le sou. Mais vivre sans tendresse on ne le pourrait pas. On peut vivre sans la gloire qui ne prouve rien. Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question. Dans le feu de la jeunesse, naissent les plaisirs. Et l'amour fait des prouesses pour nous éblouir. Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien. Quand la vie impitoyable vous tombe dessus. Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable, broyé et déçu. Alors sans la tendresse, d'un cœur qui nous soutient, non, on n'irait pas plus loin. Un enfant nous embrasse parce qu'on le rend heureux. Tous nos chagrins s'effacent, on a les larmes aux yeux, mon dieu. Dans votre immense sagesse, immense ferveur, faites-donc pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs des torrents de tendresse pour que règne l'amour jusqu'à la fin des jours.”

 

La ballade nord-Irlandaise. Texte de Renaud. Musique irlandaise. “J'ai voulu planter un oranger, là où la chanson n'en verra jamais. Là où les arbres n'ont jamais donné que des grenades dégoupillées. Jusqu'à Derry, ma bien-aimée, sur mon bateau, j'ai navigué. J'ai dit aux hommes qui se battaient, je viens planter un oranger. Je voulais planter un oranger, là où la chanson n'en verra jamais. Il a fleuri et il a donné les fruits sucrés de la liberté.”

 

Liuba. Berceuse tzigane russe (arr. O. Glaize) : “Ne me réveillez pas, laissez-moi dormir, ne me réveillez pas tant que le soleil n’est pas assez haut pour passer par la fenêtre de la roulotte. Laissez-moi rêver à l’amour, laissez la bride sur le cheval, il sait où il va.”

 

Al shlosha. Chant en hébreux de Pirkei Avot (texte) et Allan E. Naplan (musique). « Le monde est soutenu par trois valeurs : la vérité, la justice, et la paix. »

 

Souviens-toi. Jean-Jacques Goldmann. “Souviens-toi, était-ce mai, novembre, ici ou là ? Était-ce un lundi ? Je ne me souviens que d’un mur immense. Mais nous étions ensemble, ensemble nous l’avons franchi. » C’est ensemble, et non seul, que nous pouvons franchir les obstacles de la vie.

 

Pourquoi Cette Pluie ? Chanson d’Idir, poète algérien berbère. “Tant de pluie tout à coup sur nos fronts, sur nos champs, nos maisons, un déluge, ici l'orage en cette saison, quelle en est la raison ? Est-ce pour noyer tous nos parjures? Ou laver nos blessures ? Est-ce pour des moissons, des terreaux plus fertiles ? Est-ce pour les détruire ? Pourquoi cette pluie ? Est-ce un message, un cri du ciel ? J'ai froid mon pays, as-tu perdu les rayons de ton soleil ? (...) J'ai cherché dans le livre qui sait, au creux de ses versets, j'y ai lu ‘cherche les réponses à ta question, cherche le trait d'union’. Une mendiante sur mon chemin: que fais-tu dans la rue ? Mes fils et mon mari sont partis un matin, aucun n'est revenu... Pourquoi cette pluie? Ce sont des pleurs pour les yeux des hommes. Les hommes n'oublient pas les armes quand ils ne savent plus pleurer. Coule pluie, coule sur nos fronts”

 

In Terra Pax, Jean-Christophe Rosaz. “Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.”

 

Darogui. Musique d’Anatoly Novikov sur un poème de Lev Oshanin. Chanson sur l’état d’âme du soldat russe éloigné de chez lui durant la Seconde Guerre mondiale. “Les routes, la poussière et la brume, le froid, les angoisses, et les ronces de la steppe… Tu ne peux savoir quel sera ton destin. Peut-être plieras-tu tes ailes au milieu de la steppe ? La poussière tourbillonne sous les bottes. Aux alentours, le feu se déchaîne. Et les balles sifflent. Un corbeau tourne en rond. Ton ami, dans les ronces, git sans vie.”

 

I’m gonna sing. Negro-spiritual : “C’est ton esprit, Seigneur, qui m’invite à te chanter et à te louer”.

 

Ksenitia tou erota, chanson grecque de Kaligorou. “Sur la montagne de Koukkos, le brouillard est bas et un aigle cherche un peu d’eau fraîche à boire. Il trouve un pin solitaire flétri par le passage du temps, ses racines ont soif de boire un peu d’eau fraîche de la source. Sur une de ses branches inférieures l’aigle se lève et demande ‘qui est le maître de la source et qui ne laisse personne y boire ?’ ‘La source appartient au dieu Eros (dieu de l’amour) qui attend douloureusement le retour des terres lointaines de la belle jeune fille’…”.

 

 

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Le Chant de la Paix. Chant composé pour le film « Swing » de Tony Gatlif sorti en 2002 et racontant l’amitié entre des tsiganes chrétiens, des arabes musulmans et des alsaciens juifs. Chant mélangeant les langues romani, arabe et yiddish. Ce chant prône la paix et mélange les trois cultures autour des trois grandes religions monothéistes. “Chers amis, Je suis ivre, ivre d'une coupe éternelle, remplie d'un amour solide, qui ne m'abandonnera jamais. Viens chanson, donne l'ordre de boire pour devenir ivre. Remplis chaque coupe qui se vide pour que les âmes se remplissent d'amour, pour que le feu de l'amour nous brûle la peau, pour que, vides de nous-mêmes, nous nous remplissions d'amour. Car le cœur de celui qui n'a pas brûlé à l'amour, le cœur de celui qui n'a pas été esclave de l'amour, ne connaîtra jamais les secrets de l'au-delà, et ne connaîtra jamais l'unicité d'être un.”

 

We shall over come. Chanson dont l’origine remonte à un gospel du 19ème siècle et qui fut chantée de nombreuses fois au 20ème siècle lors de diverses manifestations civiques non-violentes aux USA. En 1963, à la fin de la célèbre marche sur Washington, après le célèbre discours de Martin Luther-King « I have a dream », cet hymne fut entonné par Joan Baez et Bob Dylan. « Nous vaincrons, un jour. Du fond de mon cœur, je le crois : nous vaincrons, un jour. Nous marcherons main dans la main. Nous n’aurons plus peur. Nous allons vivre en paix. Du fond de mon cœur, je le crois : nous vaincrons, un jour. »

 

 

 

 

We shall over come, 

We shall over come, 

We shall over come someday,

Oh deep in my heart, 

I do believe

Oh we shall over come someday.

 

We'll walk hand in hand,

We'll walk hand in hand,

We'll walk hand in hand someday

Oh deep in my heart,

I do believe

Oh we shall over come someday.

 

We are not afraid,

We are not afraid,

We are not afraid today.

Oh deep in my heart,

I do believe

Oh we shall over come someday.

 

We shall live in peace,

We shall live in peace,

We shall live in peace someday,

Oh deep in my heart,

I do believe

Oh we shall over come someday.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut vivre sans richesses

Presque sans le sou

Des seigneurs et des princesses

Y en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresse

On ne le pourrait pas

Non, non, non, non

On ne le pourrait pas

 

On peut vivre sans la gloire

Qui ne prouve rien

Être inconnu dans l'Histoire

Et s'en trouver bien

Mais vivre sans tendresse

Il n'en est pas question

Non, non, non, non

Il n'en est pas question

 

Quelle douce faiblesse

Quel joli sentiment

Ce besoin de tendresse

Qui nous vient en naissant

Vraiment, vraiment, vraiment

 

Le travail est nécessaire

Mais s'il faut rester

Des semaines sans rien faire

Eh bien, on s'y fait

Mais vivre sans tendresse

Le temps vous paraît long

Long, long, long, long

Le temps vous paraît long

 

Dans le feu de la jeunesse

Naissent les plaisirs

Et l'amour fait des prouesses

Pour nous éblouir

Oui mais sans la tendresse

L'amour ne serait rien

Non, non, non, non

L'amour ne serait rien.

 

Quand la vie impitoyable

Vous tombe dessus

Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable

Broyé et déçu

Alors sans la tendresse

D'un cœur qui nous soutient

Non, non, non, non

On n'irait pas plus loin

 

Un enfant nous embrasse

Parce qu'on le rend heureux

Tous nos chagrins s'effacent

On a les larmes aux yeux

Mon dieu, mon dieu, mon dieu

 

Dans votre immense sagesse

Immense ferveur

Faites-donc pleuvoir sans cesse

Au fond de nos cœurs

Des torrents de tendresse

Pour que règne l'amour

(ralentir)

Règne l'amour

Jusqu'à la fin des jours

 

 

 

  

 

J'ai voulu planter un oranger

Là où la chanson n'en verra jamais

Là où les arbres n'ont jamais donné

Que des grenades dégoupillées

 

Jusqu'à Derry, ma bien-aimée

Sur mon bateau, j'ai navigué

J'ai dit aux hommes qui se battaient

Je viens planter un oranger

 

Buvons un verre, allons pêcher

Pas une guerre ne pourra durer

Lorsque la bière et l'amitié

Et la musique nous ferons chanter

 

Je voulais planter un oranger

Là où la chanson n'en verra jamais

Il a fleuri et il a donné

Les fruits sucrés de la liberté